vendredi 7 octobre 2011

Web 2.0 en entreprise, nouveaux enjeux ?

Lionel Goujon, dans sa partie sur l’intégration d’un intranet, vient à décrire les risque de sécurité de l’information lorsqu’un système donne une grande liberté d’expréssion et de parte d’information non contrôlé au sein d’une entreprise. Ainsi, avant toute mise en place d’un tel système, Lionel Goujon rappel les règles de « partageabilité » à déterminer, au sein d’une communauté :

1. « Les connaissances privées et confidentielles, stratégiques et à ne pas divulguer,

2. Les connaissances privées mais partageables dans l’entreprise étendue,

3. Les connaissances publiques. »

De plus, au niveau externe, nous devrons prendre en considération l’impacte des réseaux sociaux sur l’activité économique de l’entreprise, afin de ne pas y nuire. Pour ce faire, nous nous appuyons sur les recherches de Mark Granovetter dans L’influence de la structure social sur les activités économiques

« La structure sociale, plus particulièrement la forme des réseaux sociaux, affecte l’activité économique pour trois raisons principales.

1. D’une part, les réseaux sociaux influencent les flux et la qualité de l’information. L’essentiel de l’information est subtil, nuancé et difficile à vérifier. Cela conduit les acteurs à ne pas croire aux sources impersonnelles d’information et à faire confiance à des personnes qu’ils connaissent.

2. D’autre part, les réseaux sociaux sont une source importante de récompenses et de sanctions, qui ont souvent un impact d’autant plus important qu’elles proviennent d’individus personnellement connus.»

Le premier point nous apporte l’information liée à la reconnaissance de la communauté et des « animateurs » de cette communauté. Ils doivent avoir un statut particulier qui assure la véracité des informations fournies. Etant donné que nous serons dans une optique de liens faibles, seul des informations techniques pourront prouver la légitimité des animateurs de la communauté.

Le deuxième point nous rappelle la sensibilité de la gestion de l’image et de l’information. Hors, les réseaux sociaux numériques ont cette particularité de faire circuler l’information de manières quasi instantanées. De ce fait, ce contrôle en devient très compliqué. De manière générale, les sanctions seront rapidement transmises et partagées au sein de la communauté.

Il faut donc prévoir ces sanctions et définir des actions lorsqu’elles apparaitront afin de minimiser leur propagation : l’anglicisme pour ces sanctions est le « bad-buzz ».

dimanche 2 octobre 2011

Analyse des réseaux sociaux

Avant de commencer à m'intéresser aux réseaux sociaux numérique (ou web 2.0), j'ai voulu enrichir mes connaissances en sociologie et, notamment, en réseaux sociaux physiques. Ainsi, j'ai pu découvrir le rôle central d'une telle analyse transposée aux réseaux sociaux numériques.


De ce fait, je vous propose les résultats résumés de mes recherches sur les liens faibles, liens forts et les trous structuraux.


Bernard Fallery, parle des liens forts et des liens faibles en ces termes : « Les liens forts autour d’un individu forment un réseau dense, et les liens faibles un réseau lâche. Les liens forts sont sources de confiance et procurent une certaine sécurité, alors que les liens faibles donnent accès aux informations disponibles en dehors des cercles sociaux familiers »

Puis, un troisième terme : les trous structuraux, décrit par Mark Granovetter. On comprend les trous structuraux par cette phrase de Mark Granovetter : « On peut dire que des individus exploitent des « trous structuraux » dans les réseaux aussi longtemps qu’ils constituent le seul canal à travers lequel l’information ou d’autres ressources peuvent circuler d’une partie d’un réseau à une autre. » (Mark Granovetter, L’influence de la structure sociale sur les activités économiques)

Ces trois termes, compris dans leur ensemble, permettent d’apprécier de nouveaux enjeux dans la mise en place d’un réseau social, au niveau numérique. Il faut alors prendre en compte ces critères afin de savoir vers quel type de réseau nous nous orientons. Et, l’utilisation à son avantage des trous structuraux apparait ici comme un avantage concurrentiel lorsque l’on ajoute une orientation professionnelle aux réseaux sociaux numérique.


Cela ouvre la voie vers une utilisation précise de cet avantage concurrentiel, que je vous livrerais plus tard !